FÉDÉRATION FRANÇAISE DE CANOË-KAYAK

Vaires-Sur-Marne (77)

  • VAIRES-SUR-MARNE (77) : SITE OLYMPIQUE PARIS 2024
  • CONSTRUCTION DE LA MAISON DU CANOË-KAYAK ET DES SPORTS DE PAGAIE
  • BUREAUX / CAFÉTÉRIA / PARKING
  • CERTIFICATION BEPOS EFFINERGIE 2017 - NIVEAU E+C- : E2C1 - LABEL BBCA
  • CONCOURS 2020
  • MAÎTRISE D'OUVRAGEFÉDÉRATION FRANÇAISE DE CANOË-KAYAK
  • SURFACES2495 M² SU
  • PERSPECTIVES© VIZE

La Fédération Française de Canoë Kayak dans les lumières d’Ile de France

Résonances… Correspondances… Harmonies… Imprégnations de l’horizon… Inscriptions dans le ciel…
L’architecture est l’art d’apprivoiser les contraintes. De poétiser les contradictions. De poser un autre regard sur les banalités et les trivialités pour les singulariser. L’architecture est l’occasion, dans un paysage marqué par le renouveau et la transformation, de continuer des jeux commencés par d’autres il y a quelques années ou juste quelques mois à peine… L’architecture est le jeu savant des hasards et des volontés… L’architecture c’est l’occasion d’approfondir le sens d’un contexte… L’architecture c’est la fabrication de l’apparition.

A Vaires sur Marne, dans l’enceinte du site olympique aussi l’architecture c’est tout cela

L’exception du siège de la Fédération Française de Canoë Kayak doit être vécue, lue et ressentie comme un enrichissement du territoire, comme un approfondissement de ses caractéristiques.
Construire dans un quartier en devenir, imaginé il y a peu est un jeu d’équilibre. Il n’est pas raisonnable de s’appuyer sur un environnement construit dont on ne peut pas évaluer le potentiel d’urbanité. Il faut raisonner en sens inverse : quelles qualités peut-on apporter à ce futur urbain en devenir ? Au futur à construire, on ne peut répondre que par la force positive de l’incertitude : le mystère. Le mystère qui n’est jamais loin de la séduction, donc de l’attractivité. Et si le voisinage est trop neutre, il faut créer une transition, simplement la mise en place des conditions d’épanouissement d’un territoire particulier. Bref, il faut valoriser le contexte, quel qu’il soit. Pour cela, il faut affirmer a priori une présence, une identité. Il faut matérialiser le territoire et lui donner l’échelle d’un équipement urbain exceptionnel.

La proposition ne peut tenir ici ni du parachutage stylé d’une architecture globale ni de l’académique reconduction des typologies historiques.

La réponse est dans l’utilisation des multiples lumières des ciels d’Ile de France, des reflets du canal de Chelles, de la Marne et de ses lacs, des brillances qui scandent la ville si proche, des contre-jours créés par des soleils bas sur un horizon horizontal, où des arbres alignés inventent des profondeurs.

La masse de l’immeuble est éliminée par les transparences et les réflexions. La future construction joue sur sa finesse et s’étire sur des pilotis pour devenir horizontal, pour accompagner l’eau, pour abriter des promenades intérieures, de longs belvédères qui dominent le paysage, pour offrir à ceux et à celles qui vont le vivre des plaisirs renouvelés au gré des saisons qui s’affirment.

Le futur siège de la FFCK n’essaie pas de se cacher, il filtre, il nous épargne les détails, nous protège, tamise dans parcours initiatique de nos sens. Une précision du flou et ses scintillements éternels.
Ce simple volume longiligne laissant deviner une intériorité, un parallélépipède mystérieux, changeant selon les lumières de la nuit et du jour. L’accueil s’ouvrira vers ses extérieurs pour rester un lieu de vie et d’échanges. La nuit ce volume deviendra lieu d’effets, de couleurs, de lumières, d’expressions d’une vie intérieure intense.

Nous proposons donc de mettre en place un statut d’exception pour la FFCK, une singularité en accord avec sa localisation privilégiée à l’abri des arbres centenaires. La mise en place de conditions d’épanouissement d’un territoire particulier.
L’architecture doit se mettre à s’émouvoir et savourer les plaisirs de la danse de l’eau…la poésie est à son comble.

  • Phase 1-2 et Phase 3-4-5